L’implant dentaire
L’implant dentaire, racine artificielle, est une sorte de vis en titane ou en zircone qui se place dans l’os alvéolaire afin de permettre le remplacement ultérieur de dents manquantes.
Matériaux utilisés pour les implants
La zircone et le titane présentent tous deux de bonnes qualités de biocompatibilité et de résistance. La zircone est privilégiée pour des raisons esthétiques car elle est de couleur blanche et n’occasionne pas le liseré gris qui apparait parfois au niveau de la gencive avec l’utilisation de titane. L’avantage du titane est son moindre coût : il est deux fois moins élevé que celui de la zircone.
La mise en place de l’implant
En dégageant la gencive à l’aide d’une incision, le dentiste peut accéder à l’os. Grâce à l’utilisation de scanners 3D qui permettent de visualiser précisément sur ordinateur l’anatomie des maxillaires, la chirurgie des implants est aujourd’hui beaucoup moins invasive.
Le dentiste passe ensuite dans l’os plusieurs forets, de diamètre croissant, afin de créer une place dans l’os. Ce forage de l’os est effectué à vitesse réduite et sous irrigation, afin d’éviter l’échauffement. Les dimensions d’un implant sont de 3 à 6 millimètres de diamètre, et de 6 à 18 millimètres de longueur.
Après la pose de l’implant vient l’étape d’ostéo-intégration : cela signifie qu’un certain temps est nécessaire pour que l’implant s’intègre parfaitement à l’os. Après plusieurs semaines voire plusieurs mois, l’implant peut recevoir la ou les dents artificielles.
Cependant, dans certains cas, le patient peut bénéficier de prothèses provisoires en attendant ses prothèses définitives.
Les implants peuvent également servir à stabiliser un dentier. Dans ce cas, ce sont 2 à 4 implants qui sont réalisés, avec des boutons pression ou une barre d’ancrage.
Contre-indications aux implants
Les implants ne sont pas réalisables sur tous les patients.
Contre-indications générales comme le diabète non équilibré, l’immunodépression, chez les personnes souffrant de valvulopathie, de glomérulonéphrite, d’ostéoporose, ayant eu un infarctus du myocarde récemment, ou prenant des médicaments de la famille des biphosphonates par voie intraveineuse.
Contre-indications locales absolues telles que l’irradiation de la zone concernée (suite à un traitement anti-cancéreux)
Contre-indications relatives telles que tabagie, grossesse, prise d’anticoagulants, séropositivité.
Contre-indications locales relatives telles qu’un volume osseux insuffisant (qu’il est possible de compenser dans certains cas par des greffes osseuses), certaines maladies de la gencive (lichen, leucokératose) ou infections dentaires récentes, qui doivent être traitées préalablement.